Faire de l'Allemagne le n°1 de la voiture électrique?

http://pro.largus.fr/s_informer/distr_vn_vo/lallemagne-met-en-doute-ses-objectifs-en-terme-de-voitures-electriques-1700366.html?utm_source=argus&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_21062012

En 2020, l'Allemagne risque de ne voir sur ses routes que 500 000 voitures électriques au lieu du million prévu si davantage d'incitations ne sont pas mises en place.

L'industrie automobile allemande se voit souvent reprocher de traîner des pieds, ce à quoi Matthias Wissman a répliqué « Nous faisons tout ce que nous pouvons mais nous ne pouvons pas tout miser sur la voiture électrique », alors qu'il « n'est pas encore clair que cette technologie va réellement s'imposer » face à celle du moteur à explosion.

guy vu l'engouement du électrique et de son autonomie ......je pense que de petits véhicules seront développés mais pour le reste en Allemagne il se généralise progressivement des stations hydrogénes 50 pour 2015.

voiture hydrogène un gros financement a été accordé et de nombreux constructeurs ont signé un accord pour le démocratiser vers 2020 !! à voir donc.

pour Londres cela commence aussi à petite échelle voici un article :

http://www.largus.fr/actualite-automobile/de-lhydrogene-pour-les-vip-1789366.html

autre info MICHELIN CONCEPTION et des ingénieurs suisses ont mis au point une petite voiture à hydrogène seulement pour la SUISSE....

http://www.rts.ch/info/dossiers/2012/la-voiture-a-hydrogene/



cependant :

En France, l’INERIS et le CEA travaillent avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO) dans un comité technique nommé TC 197 sur le risque dihydrogène. Un projet européen Hysafe traite aussi de la question, où l’INERIS a critiqué le projet de règlement en suggérant une approche plus globale et systémique et non par composant pour l’homologation des véhicules hybrides.

Dans le cadre de l'utilisation de l'hydrogène en tant que vecteur d'énergie, plusieurs études ont soulevé l'hypothèse d'un risque majeur pour la couche d'ozone en cas d'utilisation massive. La peur de l'hydrogène est bien réelle, même si le célèbre « syndrome Hindenburg », né de la destruction du dirigeable allemand en 1937 à Lakehurst (New Jersey), a probablement pénalisé injustement la filière. D'après un scientifique de la NASA en effet, l'incendie qui a détruit le ballon a été déclenché par une décharge électrostatique au niveau du matériau combustible de son enveloppe extérieure, et il n'y a pas eu d'explosion de l'hydrogène stocké à bord, qui a simplement brûlé. Il reste que l'accident aurait été moins violent si le ballon avait été gonflé à l'hélium....

L'hydrogène n'est pas plus dangereux que le gaz naturel ou l'essence, il est tout simplement différent. En matière de sûreté, les points suivants sont à retenir :

• L'hydrogène n'est pas un gaz toxique.
  

• Il est 8 fois plus léger que le méthane et sa molécule, très petite, lui confère un très bon coefficient de diffusion dans l'air (4 fois supérieur à celui du méthane). En milieu non confiné, l'hydrogène a donc tendance à monter et à se diluer très vite dans l'air, ce qui est un facteur de sécurité
  

• L'hydrogène est l'espèce chimique la plus énergétique par unité de masse (120 kJ/g). En revanche, par unité de volume de gaz, l'énergie explosive théorique est 3,5 fois plus faible pour l'hydrogène que pour le gaz naturel.
  

• Sa limite inférieure d'inflammation est de 4 % en volume, comparable à celle du gaz naturel (5 % en volume). En revanche, sa limite supérieure d'inflammation est nettement plus élevée (75 % contre 15 %).
  

• L'énergie nécessaire pour l'enflammer à la stœchiométrie est également nettement plus faible (environ 10 fois) que le gaz naturel ou le propane.
  

• La flamme d'hydrogène rayonne peu, ce qui, en cas d'incendie, limite le risque de propagation par effet de rayonnement thermique. Par contre, sa flamme bleu pâle est quasi invisible le jour, ce qui peut constituer un risque pour les secours.
  

• La flamme d'hydrogène se propage beaucoup plus vite (environ 7 fois) que celle du gaz naturel et le risque de détonation (explosion avec effet de souffle très important) n'est pas complètement à exclure.
  

le problême de l'hydrogène : 200 stations dans le monde. actuellement....bah oui les pétroliers freinent le développement...et beaucoup d'essais sont en cours.

Donc peut être que l'Allemagne, la Californie, l'Angleterre, la Suisse seront les précursseurs mais en France on peut attendre.........la voiture électrique me fait peur aussi surtout pile LIPO appelé LI-ION qui pourront être développé ( je fais du modélisme .... ). Il existe des explosions suite à des surtensions j'utilise ces piles en surveillances avec un guard pack.....voila pourquoi Toyota n'utilise pas le LI-IOn et préfére le nihm....pour ses voitures hybrides.